J’ai démarré cette série de dessins lorsque j’ai redécouvert ces tampons abandonnés par l’entreprise qui occupait l’atelier dans lequel nous vivons aujourd’hui.
Nous les avions gardés, comme un trésor, une trace du passé industriel de notre lieu de vie.
Je tamponnais instantanément avec de l’encre rouge de vielles feuilles de papier Arches qui traînaient par la.
La rencontre fut instantanée, il me fallait les détourner de leur utilité première et leur donner une existence artistique.
Le pinceau et l’encre de chine on fait le reste, chaque trait est venu après l’autre, sans préparation, sans réflexion, sans corrections, laissant juste une nouvelle trace de mes humeurs «instantanées»
Mon cœur ce drôle d'oiseau
Elle est si… et puis si… mais aussi… notre jungle intérieur.